Une rencontre marquante avec un univers à part

Lorsque j’ai développé la photographie industrielle à la fin des années 2010, ma route a naturellement croisé celle des centrales nucléaires. J’ai tout de suite été fasciné par cet univers hors norme : ses dimensions démesurées, son architecture monumentale, sa puissance visuelle. Je m’y suis senti comme Charlie dans la chocolaterie de Mr Wonka.

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Si une centrale nucléaire est hyper photogénique, c’est aussi un monde extrêmement exigeant, qui réclame des savoir-être précis. J’y ai découvert un cadre de travail très particulier, avec des règles strictes, précises, non négociables. Pour y intervenir en toute légitimité, j’ai suivi quatre semaines de formations dédiées, qui m’ont permis d’intégrer pleinement les enjeux de sécurité notamment ceux de la radioprotection. Mon niveau d’habilitation est RP 2.

Une autonomie complète sur site

Ce niveau d’habilitation me permet d’être totalement autonome dans cet environnement. Je suis capable d’effectuer moi-même mes demandes d’accès, de circuler seul dans les installations (dans le cadre d’une mission validée), en respectant scrupuleusement les consignes de sécurité et les exigences du site. Cette autonomie me permet d’être opérationnel rapidement, de m’adapter aux impératifs du terrain sans perturber les équipes en activité.

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Une expertise rare, un regard sensible

Travailler dans le secteur nucléaire demande bien plus que de la technique : il faut de la rigueur, de l’écoute, une capacité d’adaptation permanente. Mais aussi un regard. Mon objectif est de mettre en lumière la compétence, l’engagement et l’expertise des femmes et des hommes qui y travaillent, sans artifice mais avec beaucoup de respect. Les images que je produis dans ce cadre servent à communiquer, documenter, transmettre, en valorisant des métiers trop souvent invisibles.

Ci-dessous une commande singulière : couvrir les locaux en démantèlement de St Laurent A.