Photographe industriel Romain Beaumont

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  • Faïencerie de Gien






    J’ai un attachement affectif pour la faïencerie de Gien. Pour cette usine, et ses bâtiments centenaires, pour ses salariés : j'en ai beaucoup connu et en connais encore aujourd'hui.


    2014

    Je me suis installé à Gien en 2004 pour des raisons familiales. En 2012, lorsque je suis devenu photographe professionnel, j'ai logiquement entamé des démarches auprès de la faïencerie de Gien, dont le rayonnement est national. En 2014, ils m'ont confié un reportage sur leurs savoir-faire. Elle est toujours exposée dans le magasin d’usine, et vers 2020 en ont fait une campagne nationale avec les magasins monoprix. Cette série a été fondatrice pour moi, et m'a conduit vers la photographie industrielle.


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    2016

    De 2016 à 2018, je collabore avec le service marketing de la Faïencerie, et avec leur responsable plus la Directrice artistique nous avons conçu plusieurs « tables ».


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    2022

    En 2022, à un moment où j'ai réinterrogé ma photographie, je suis allé demander l'accès à la faïencerie pour un travail personnel. Je souhaitais travailler autour des formes, autour des lignes, autour des matières, pour essayer de construire un ensemble plutôt abstrait avec comme substrat l'usine. On dit chasser le naturel il revient au galop, c'est ce qu’il m’est arrivé. Rencontrer les personnes sur leur poste de travail, discuter, très vite, je me suis tourné vers eux, et très rapidement il m’a semblé faux de vouloir « faire de l’art » à partir de murs et textures, alors que sous mes yeux des femmes et des hommes travaillaient. Cela aurait été décalé voire insultant. Ce sont finalement elles qui ont été le centre de mes images. Tant mieux.

    Cette série a donné lieu à une exposition timidement remarquée au musée de la Faïencerie de Gien.


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    J'ai toujours eu envie que mes images de la faïencerie paraissent dans un livre. Aller y voir des questions d'ego ou de narcissisme, c'est probablement le cas, cela ne me dérange pas. L'année 2023, j'ai pris mon portfolio et je suis allé à Paris, sonné à la porte d'un certain nombre d'éditeurs qui m'ont tous à peu près montré leur inintérêt pour mon projet. Je n'ai pas voulu m'arrêter là, et lorsqu'en 2023, j'ai travaillé avec Lenka Hornakova-Civade dans un projet artistique en lycée pro, je lui ai proposé d'écrire un polar qui aurait pour base la Faïencerie de Gien, dans l’idée d’y retourner pour y faire une série d'images qui seraient associées à ce texte. Elle m'a répondu qu'elle n'écrivait pas de polar. Elle m’a en revanche proposé de faire un ouvrage sur le modèle « une nuit au musée » mais dans l’usine. Nous voilà en 2024 à passer une nuit dans la Faïencerie de Gien pour faire un nouvel ensemble d'images avec un texte écrit par Lenka. Nous ne désespérons toujours pas que ce texte soit publié en 2026, puisque une éditrice de Lenka travaille sur le projet.

    Il manquait à cet ensemble le produit fini. J’ai réalisé une série de produits « dans leur vie » avec notamment le touareg sur le sable.
    Cette série a donné lieu à une exposition remarquée au musée de la Faïencerie de Gien à l’été 2024.



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